Respirer au-delà des chiffres : l’humour comme source d’idées nouvelles

Parfois, le moyen le plus sûr de susciter une nouvelle idée dans le tourbillon des affaires est de mettre les chiffres de côté pendant au moins un moment et d’expirer. Une pause aussi courte aide à redémarrer l’esprit et à réduire le risque d’épuisement professionnel. Même Victor, connu sous le nom de M. Digital et le roi des feuilles de calcul, a atteint un point où même une machine à café de bureau semble s’être échappée d’emplois du temps interminables, préférant regarder House M.D. plutôt que de préparer un autre cercle d’espresso analytique.

Victor s’est installé dans un gratte-ciel surnommé ExcelTower, où les amateurs de tableaux croisés dynamiques couraient partout avec des rapports sous le bras. Mais cela ne lui suffisait pas : Victor voulait recevoir de nouvelles données toutes les trois minutes. Bientôt, il put compter toutes les étoiles dans le ciel et prédire qui survivrait à la prochaine ère glaciaire, tandis qu’une montagne de rapports soutenait le plafond. L’imprimante timide bégayait sous la charge de travail interminable, et les collègues marmonnaient qu’à ce rythme, ils prendraient leur retraite sans comprendre à quel jeu ils jouaient.

À la fin, épuisé et luttant contre le bâillement, Victor se souvint du conseil de son ancien mentor : parfois, il vaut mieux se précipiter dans l’action que d’analyser sans fin. Il s’arrêta : « Assez de ces emplois du temps interminables ! Passons cinq minutes sans chiffres, plaisantons et voyons si une nouvelle idée nous vient à l’esprit !

Laissons de côté tout ce qui est inutile et faisons une blague ! Peut-être que cela secouera nos cerveaux et allumera une idée brillante !

À ce moment-là, alors que tout le monde se préparait à échanger des blagues contre de nouvelles idées, un comptable junior à bout de souffle a couru dans la pièce – la rumeur disait que sa calculatrice s’était enfuie de fatigue – et a lâché : « On dirait que nous avons accidentellement payé nos concurrents trois fois plus que nous n’aurions dû, et que leur fournisseur, incapable de supporter nos merveilles comptables, a simplement dit « adiós » ! »

Pendant un moment, tout le monde a été stupéfait. Et puis nous nous sommes rendu compte que ce « zéro supplémentaire » venait d’arrêter commodément l’approvisionnement des concurrents. Victor se contente de sourire : « Deux semaines sans dormir et un milliard de numéros n’ont pas aidé... Et une erreur avec une faute de frappe a sauvé la mise !

Il s’est donc rendu compte d’une vérité importante : si vous vous accrochez à des calculs parfaits, vous pouvez manquer des cadeaux imprévus du destin. Parfois, il est utile de prendre une grande respiration, de cacher Excel et de laisser partir vos collègues pour calmer le chat du bureau (il erre partout comme un loup maussade du « Eh bien, vous attendez ! »). Une humeur légère s’avère souvent être la meilleure bouée de sauvetage, et un rire sincère est plus fort que n’importe quel plan d’affaires.

D’ailleurs, un court « reboot » charge vraiment le cerveau. D’un point de vue psychologique, une minute d’humour réduit le stress, donne un sentiment de liberté et ouvre la voie à de nouvelles idées. Pour consolider cette habitude, vous pouvez :
• Faites une petite pause de quinze minutes sans un seul numéro et consacrez-la à une mini-tempête d’idées. Par exemple, trouvez le titre le plus absurde pour une future newsletter.
• Diversifiez votre environnement de travail : promenez-vous dans le couloir ou lancez un mini-jeu à la glacière - cela vous aide à libérer vos pensées des calculs éternels.
• Invitez tous les collègues à se souvenir et à raconter l’histoire de bureau la plus drôle. Les moments de rire général sont parfaits pour soulager la tension et éveiller de nouvelles pensées.

Et lorsque nous sortons du maelström sans fin des chiffres, l’étincelle créative s’allume souvent, surtout au moment le plus inattendu où nous nous y attendons le moins.

Respirer au-delà des chiffres : l’humour comme source d’idées nouvelles