Donkey Moon et Professeur : la science de la joie et les secrets de l’âme
Par une fraîche matinée d’automne, le professeur Rowan sauta du lit aussi rapidement que si un carillon solennel avait retenti dans sa poitrine. À peine debout, il clame une idée digne d’un véritable génie excentrique : « Et si on fixait un capteur ultramoderne à l’oreille de mon âne Lune pour mesurer son âme ? »Fasciné par sa découverte, il fait irruption dans la grange, tenant devant lui un énorme stéthoscope, comme l’étendard d’une grande campagne scientifique. Mais Luna le regarda calmement, presque compréhensivement, comme si elle lui demandait : « Professeur, vous avez oublié votre propre âme, n’est-ce pas ? »C’est ainsi que le conflit a surgi. D’un côté, il y avait un ardent admirateur des schémas et des formules, convaincu que toute entité pouvait être démantelée en parties, comme des mécanismes. D’autre part, il y avait la Lune, sage et un peu moqueuse, comme si elle connaissait toutes les réponses aux questions les plus difficiles, mais préférait répondre seulement avec un « bourriquet ». Entre-temps, le professeur montre résolument ses instruments : « Nous allons découvrir comment fonctionne ton âme, la Lune. » Elle se contentait de mâcher de la paille, agitant indifféremment sa queue. Chacun de ses cris résonnait dans l’esprit du professeur, et un coup de queue négligent transformait des notes nettes en un tourbillon de gribouillis.Il est vite devenu évident que le professeur était au bord de la dépression nerveuse ou de la naissance d’une nouvelle science, qu’il a appelée ânesse. Le tournant s’est produit par une journée nuageuse, lorsque Rowan a découvert que la lune avait soigneusement goûté son manuscrit philosophique approfondi, sélectionnant les pages les plus importantes et les transformant en un tas de trous délicieux. C’était une moquerie silencieuse de sa grande ambition de subordonner à des formules ce qui ne rentre obstinément pas dans des plans et des calculs.Et puis, comme si un interrupteur invisible s’était soudainement enclenché à l’intérieur du professeur, il comprit qu’il fallait un pont fragile entre la soif inextinguible de tout mesurer et l’invitation philosophique à voir plus profondément. La lune laissait clairement entendre que certaines choses échappaient tout simplement à la science. Stupéfait, le professeur commença à se demander s’il devait jeter tous les appareils ou peut-être rassembler les pages déchirées et les tisser dans la crinière de la lune - peut-être qu’au moins certaines de ses idées seraient sauvées de cette façon.À ce moment-là, une sagesse d’âne d’une clarté cristalline s’est épanouie dans son esprit : « Soyez heureux, professeur », comme si la vie elle-même murmurait qu’il suffit parfois d’accepter le monde dans toute sa diversité éblouissante, sans essayer d’emprisonner chaque miracle dans une cage de formules. Plus il connectait de fils et de capteurs, plus le bourriquet ludique retentissait, le ramenant à la joie simple d’être. En fin de compte, il a compris : la science et la philosophie sont deux branches d’un puissant « OGOGO », et lorsqu’elles fusionnent, chaque fragment devient une partie de l’harmonie.Aujourd’hui, le professeur se souvient de son « odyssée stéthoscopique » avec un sourire chaleureux. Il aime toujours les données précises, mais il a appris que l’âme défie les formules. Après tout, c’est elle qui nous fait rire, s’amuser un peu et vivre vraiment. Et si vous vous fiez au regard sournois de la Lune, elle semble avoir connu cette vérité dès le tout premier « bourriquet ». Et en conséquence, le véritable gardien de la « grande connaissance » s’est avéré n’être pas du tout le génie Rowan, mais son âne calme, rappelant à tous qu’il y a toujours une place pour les joies simples et les petits miracles dans le monde.